Dans son habituel Post fb, Hassan Zargouni écrivait que «1 million de fonctionnaires algériens vont voir leurs postes d’emploi supprimés bientôt, soit 40% des 2.5 millions de fonctionnaires en Algérie. Cette décision fait suite à la dégradation des comptes publics algériens avec la chute du prix du pétrole (actuellement autour de 36 US$) qui a débuté fin 2014. En Tunisie, on compte 637 000 fonctionnaires représentant 20% de la population active occupée, ce qui est dans la moyenne mondiale. La masse salariale de ces fonctionnaires représente 13% du PIB contre une moyenne mondiale de 12%. De fait, ni le nombre ni le coût des fonctionnaires en Tunisie ne paraissent exagérés, comme souvent on l’entend ici et là. Le vrai problème réside d’une part dans la productivité horaire et la qualité de la prestation du service publique et d’autre part dans une meilleure allocation des fonctionnaires afin d’éviter qu’il n’y ait trop là où il n’en faut pas beaucoup et très peu là où il en faudrait davantage ».
Entre autre internautes, le Post de Zargouni a attiré l’attention du ministre du Développement économique Yassine Brahim. Voici sa réponse : «Nous sommes encore dans un mode managérial des années 60-70, en silo, que ce soit pour les actifs physiques ou humains. Il faut UBERISER [ndlr : De UBER, l’application de mise en ligne entre clients et loueurs de taxis. Ceci pourrait signifier privatiser] l’administration et pas qu’au niveau RH. Regardez les actifs immobiliers, des aberrations partout. De l’audace + La décentralisation + la techno + statut de la haute fonction publique, peuvent mettre le pays sur orbite ».
