La Tunisie est classée première en Afrique et 75ème dans le monde, dans la dernière enquête sur l’E-gouvernement élaborée par l’ONU.
» L’E-gouvernement recèle un énorme potentiel pour améliorer la façon dont les gouvernements fournissent des services publics et renforcent la participation des parties prenantes dans la fonction publique», a déclaré Wu Hongbo, Sous-secrétaire général de l’ONU pour les affaires économiques et sociales.
L’enquête de cette année a révélé que l’e-gouvernement « entre dans un nouvel épisode » avec les 193 pays membres des Nations Unies utilisant les sites Web nationaux pour la première fois.
L’utilisation des médias sociaux par les gouvernements a augmenté de 50 pour cent entre 2012 et 2014, avec 118 pays qui utilisent une certaine forme de médias sociaux, y compris Twitter.
Le rapport note, cependant, de grandes disparités entre les régions et les pays de l’e-gouvernement avec les pays les plus développés. Le niveau de développement économique, social et politique d’un pays est l’un des principaux facteurs contribuant au développement du gouvernement électronique.
Ceci est également influencé par les investissements dans les télécommunications, le capital humain et la fourniture de services en ligne.
La République de Corée s’est classée première dans l’e-gouvernement mondial en raison de son leadership en matière d’innovation en e-gouvernement, suivie par l’Australie et Singapour.
Singapour et l’Autriche ont récemment créé une infrastructure de télécommunications robuste, et ont investi dans le développement de leurs ressources humaines, dans l’utilisation élargie de services d’e-gouvernement et dans la prestation de services développés étendue.
Au niveau régional, l’Europe est en tête suivie par les Amériques, l’Asie, l’Océanie et l’Afrique, avec la France en tête de liste en Europe et au quatrième rang mondial.
Les États-Unis en tête des Amériques est classée septième mondialement.
