Le Gouvernement a engagé une politique macro économique de relance qui repose sur le principe d’un déficit budgétaire cycliquement soutenable et la viabilité de la dette publique. Le Gouvernement s’est assuré lors de l’élaboration de la Loi de Finances complémentaire de 2012 de la soutenabilité de la dette publique à moyen terme en veillant à ce que son ratio se maintienne à des niveaux tolérables, déclare le ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale.
A ce jour, ajoute un communiqué du ministère, l’endettement extérieur de la Tunisie se situe à un niveau acceptable pour une économie émergente comme la Tunisie et se constitue principalement de prêts multilatéraux et bilatéraux contractés essentiellement pour le financement de projets de développement. Les décaissements des fonds au profit de ces projets se font selon les règles et procédures d’acquisition des biens et services telles que définies par la réglementation tunisienne et les procédures des bailleurs de fonds. Les dits projets font l’objet d’une supervision périodique, d’un audit annuel par des auditeurs indépendants et d’une évaluation lors de l’élaboration des rapports d’achèvement y afférents.
La Tunisie a respecté depuis des décennies, et continu à le faire, ses engagements financiers internationaux et n’a jamais procédé au rééchelonnement de sa dette même dans les situations les plus difficiles. En outre, le Gouvernement Tunisien issu des élections libres et transparentes du 23 octobre 2011, continue d’honorer les engagements de l’Etat et jouit de la confiance de ses partenaires de développement qui œuvrent à faciliter le financement de la transition économique et sociale de la Tunisie en accordant des dons, des prêts à des taux préférentiels et des garanties d’accès au marché financier international.
Le Gouvernement Tunisien s’est engagé à mener à court terme des réformes économiques et sociales profondes et compte sur ses partenaires de développement pour l’aboutissement de ce processus de réformes. La Tunisie tient à renforcer davantage ses relations de coopération avec les institutions et organisations internationales et avec les pays frères et amis tout en respectant ses engagements antérieurs.
Au cours du premier trimestre 2012, les indicateurs économiques confirment la reprise de la croissance caractérisée par une progression des investissements directs étrangers, une bonne saison agricole et la consolidation du rythme de l’activité du secteur des services, notamment le tourisme et le transport.
Lendettement extérieur de la Tunisie est jugé acceptable
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