Le Commissaire aux Comptes de la BNA écrivait, dans son dernier rapport commentant le bilan intermédiaire de la banque au 30 juin 2011, que «certaines entreprises publiques dont notamment l’Office des Céréales, l’Office National de l’Huile, la Société Tunisienne de Sidérurgie (El Fouladh) et l’Office des Terres Domaniales, connaissant des difficultés financières, accusent des découverts en comptes courants et d’autres engagements importants qui ne sont pas couverts par des garanties suffisantes. La BNA considère qu’elle bénéficie, pour les engagements de ces relations, de la garantie implicite de l’Etat qui est intervenu à plusieurs reprises, par le passé, afin de solutionner l’endettement lourd de l’Office des Céréales et de l’Office National de l’Huile. Les engagements de l’Office des Céréales et de la Société Tunisienne des Industries de Raffinage (STIR) s’élèvent respectivement à 371,469 MDT et 163,486 MDT et représentent environ 62% et 27% des fonds propres nets de la BNA au 30 juin 2011, dépassant ainsi la limite de 25% prévue par l’article 2 de la circulaire BCT n°91-24 du 17 décembre 1991 ». Du pain sur la planche pour le PDG de la banque.
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