Dans un entretien avec le journal Akher khabar publié dans l’édition de ce mardi 20 septembre, le ministre de l’Intérieur, Hedi Majdoub, a déclaré que son département est la plus haute autorité du pays, et qu’à ce titre il est normal que les différentes formations politiques tentent d’orienter sa trajectoire. Il a indiqué que « chacun aimerait devenir propriétaire au sein du MI ».
Il a ajouté que les différents acteurs de la scène politique sont parfaitement conscients du fait que plus on est dans les bonnes grâces du ministère de l’Intérieur, plus on côtoie le cercle du pouvoir. C’est ce qui explique, d’après Majdoub, ces bruits qui ont couru au sujet d’une police parallèle et d’une infiltration des services du département de l’Intérieur.
Il a affirmé que ces infiltrations ne peuvent pas affecter les services de renseignement, mais a admis qu’il est tout à fait possible qu’un cadre sécuritaire ait des affinités idéologiques avec un parti. Il explique cela par le rythme des affectations des cadres sécuritaires chaque fois que le gouvernement ou le ministre de l’Intérieur change…
