Le ministre des Finances, Ridha Chalghoum, a affirmé que l’inclusion de la Tunisie dans la liste des pays considérés par l’Union européenne comme exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme est une « décision injuste ».
Intervenant mercredi lors de la séance plénière de l’ARP, il a fait observer que 357 députés du Parlement européen ont voté en faveur de la Tunisie et l’ont obstinément défendue au cours de leurs interventions, ce qui, a-t-il dit, ouvre grande la porte à une sortie de cette liste conformément à un « programme clair », selon ses dires.
Ila souligné que le dossier de l’inclusion de la Tunisie dans cette liste remonte au 4ème trimestre de l’année 2015, ajoutant qu’il aurait était possible d’éviter de nombreuses questions y associées si elles avaient été traitées alors avec minutie.
Et d’ajouter que « l’Union européenne ne dispose pas d’une commission d’évaluation mais d’un mécanisme auquel elle a recours chaque fois qu’il s’agit d’inclure un Etat dans cette liste, affirmant que cette mesure ne reflète pas la réalité des rapports élaborés sur la Tunisie ».
Le ministre des Finances a assuré que le gouvernement tunisien prendra toutes les mesures et honorera tous ses engagements de manière à permettre à la Tunisie de sortir de la liste noire fin avril prochain, d’autant, a-t-il précisé, que le classement place la Tunisie parmi les pays « sous surveillance » et ne prévoit nullement des mesures ou décisions renforcées comme d’aucuns le croient.
Pour sortir la Tunisie de la liste noire des pays qui blanchissent l’argent sales, et le soutien du terrorisme, il faut absolument changer le gouverneur de la banque de Tunisie, condition sine qua none., il faut aussi surveillez les fonds qui rentrent en Tunisie envoyés par Qatar sous forme de dons en faveur d’Ennahdha.