Le Chefs de Corps de la Police de l’Environnement et Chargé de mission auprès du ministre des affaires locales et de l’Environnement, Jamel Boujeh a déclaré dans une interview accordée à l’agence TAP que «40 à 60 dinars sont des amendes de montants infimes par rapport aux infractions, mais il y’a aussi les amendes contre les délits qui varient entre 30 dinars et 1000 dinars. Le plus important est de ne plus tolérer les atteintes, même celles qui ne semblent pas graves aux yeux d’une majorité des citoyens (crachats, jet de mégots de cigarettes, …). A titre d’exemple, il faut être très sévère avec ceux qui jettent les gravats, la nuit, dans les endroits publics et sur les bas-côtés des routes. Il faut saisir leurs véhiculent et leurs permis. Nous tenons à lutter contre ces pratiques d’incivisme aggravés par l’impunité. Nous voulons arriver à un stade où la loi sera volontairement respectée et les gens ne seront pas obligés de l’appliquer.
Questionné sur le budget nécessaire pour mettre en œuvre les programmes de cette police, Boujeh a indiqué que «le budget consacré à la Police de l’Environnement varie entre 3 à 4 milliards par an. Mais, ce budget peut être révisé en fonction de l’évolution du corps de la Police de l’Environnement parce que nous envisageons d’acquérir de nouveaux équipements et matériels ».
Tunisie : Les amendes sont infimes par rapports aux sanctions ». Dixit, le chef de corps de la Police de l’Environnement
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