Les investisseurs au Maroc, satisfaits des dispositifs d’incitation prévus par la nouvelle Charte marocaine de l’investissement, ne cachent pas leur inquiétudes concernant certains points nécessaires à l’amélioration du climat des affaires. Selon eux, cette Charte ne fera pas recette si elle n’est pas complétée par une simplification des procédures et si le secteur bancaire ne se mobilise pas pour soutenir les acteurs de l’investissement, selon le journal le Matin(matin.ma), jeudi 30 mars.
La nouvelle Charte de l’investissement, en tant que texte transparent, simple à interpréter et porteur de multiples incitations, répond certes aux attentes. N’empêche que les principaux acteurs concernés font part de certaines inquiétudes, lesquelles, comme le souligne le membre du conseil d’administration de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Abdelkader Boukhriss, ont trait notamment à sa mise en œuvre.
Intervenant dans le cadre d’un webinaire organisé par la Chambre de commerce britannique au Maroc, sous le thème «Nouvelle Charte de l’investissement : une dynamique pour le climat des affaires au Maroc», M. Boukhriss a précisé que la hantise des investisseurs provient principalement de la question de la simplification des procédures. «Lorsque nous devons nous adresser à une administration nous avons besoin que les démarches soient facilitées», a-t-dit.qui a appelé le secteur bancaire à se mobiliser aux côtés des investisseurs.
Sur ce point, M. Boukhriss a demandé aux banques à jouer le rôle de relais en attendant que l’administration puisse débloquer certaines primes prévues dans la Charte de l’investissement. En réponse à cet appel, le directeur de l’investissement au ministère marocain de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Hicham Chaoudri, a indiqué que le gouvernement travaillait avec les banques, dans le cadre du pacte national pour l’investissement, à la mise en place de crédits relais qui seraient accessibles à l’investisseur en amont.