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Des combats acharnés à Gaza

L’armée israélienne a livré dimanche de violents combats au Hamas palestinien dans la bande de Gaza et intensifié ses raids aériens sur le petit territoire assiégé, acculant des centaines de milliers de personnes dans un périmètre de plus en plus réduit.
Après avoir mis son veto à une résolution de l’ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire, l’allié américain a approuvé « d’urgence » la vente à Israël de près de 14.000 obus équipant les chars Merkava engagés dans l’offensive contre le Hamas.
Malgré un bilan qui ne cesse de s’alourdir à Gaza avec plus de 17.700 morts, en majorité des femmes et des enfants, depuis deux mois selon le Hamas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé samedi soir que la « juste guerre » contre le mouvement islamiste palestinien se poursuivrait.
Depuis, Israël bombarde par terre, air et mer l’étroite bande de terre surpeuplée, réduisant en ruines des quartiers entiers et poussant à la fuite environ 1,9 million de Palestiniens, soit 85% des habitants selon l’ONU, vers des zones du sud qui sont elles aussi visées par les frappes.
Tôt dimanche, l’aviation israélienne a mené des « raids très violents » près de Khan Younès (sud), et sur la route vers Rafah (sud), frontalière de l’Egypte, a indiqué le Hamas. De nombreuses frappes nocturnes ont visé Khan Younès, selon un journaliste de l’AFP.
Au sol, de violentes batailles opposent les soldats aux combattants palestiniens principalement dans la région de Khan Younès, à Jabaliya (nord) et dans la ville de Gaza (nord), d’après les deux camps.
Avec l’intensification des combats au sol et des frappes aériennes à Gaza, les craintes vont croissant pour la population civile, qui tente désespérément de se protéger.
Au début de son offensive terrestre lancée le 27 octobre, l’armée israélienne a demandé à la population du nord de Gaza de se rendre au sud. Une grande partie des 1,9 million de déplacés se retrouvent acculés surtout à Rafah, transformé en vaste camp de réfugiés.
« Alors que de plus en plus de personnes se déplacent vers des zones de plus en plus réduites, la surpopulation, combinée au manque de nourriture, d’eau, d’abris et d’assainissement adéquats, créent les conditions idéales pour la propagation » des maladies, a affirmé Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’Organisation mondiale de la santé.

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