Microsoft est dans la tourmente. L’entreprise s’attire les foudres d’une partie de ses salariés à cause de ses contrats avec le gouvernement israélien et alors que ce dernier mène une offensive militaire visant à annexer la bande de Gaza.
D’après une enquête d’Associated Press, Microsoft entretient des liens très étroits avec l’armée israélienne. Cette dernière s’appuie grandement sur la technologie que lui fournit la multinationale, comme son intelligence artificielle ou encore Microsoft Azure, une plateforme de cloud, pour mener des frappes meurtrières et surveiller la population gazaouie. Un partenariat que des employés de Microsoft considèrent comme « une complicité de génocide » et qui les poussent à se mobiliser.
Lundi 19 mai, la conférence annuelle l’entreprise a ainsi été perturbée par un salarié membre de NOAA, le collectif No Azure for Apartheid qui regroupe d’anciens et actuels employés de la société. Celui-ci a interrompu le discours de Satya Nadella, PDG de Microsoft, en criant : « Satya ! Et si vous montriez comment Microsoft tue des Palestiniens ? Et si vous montriez comment les crimes de guerre israéliens sont alimentés par Azure ? En tant qu’employé de Microsoft, je refuse d’être complice de ce génocide ».
Seulement quatre jours après cet évènement, les salariés de la société ont eu une mauvaise surprise en ouvrant leurs boîtes mails. Comme l’explique le média The Verge, Microsoft a décidé de bloquer temporairement leurs e-mails contenant certains mots comme « genocide », « Palestine » ou encore « Gaza ».
Les liens de Microsoft avec Israël déclenchent la fronde de ses employés
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