Pour Abdeljelil Bedoui, universitaire, expert économique et syndicaliste, le chef du gouvernement dispose d’un capital confiance-prestige qui lui permet de transcender l’étape actuelle, mais n’arrive pas à l’exploiter.
Dans une déclaration à Africanmanager, l’universitaire explique cet échec par le manque d’audace et d’imagination dans un contexte très difficile, caractérisé par une double contrainte. « L’équipe de Mahdi Jomâa se trouve face à deux conditions contradictoires : Mahdi Jomâa est appelé à respecter les dispositions de la feuille de route portant essentiellement sur la révision des nominations alors que la seconde contrainte touche les conditions imposées par les bailleurs de fonds étrangers».
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