Le constructeur de navires breton avait signé, en toute fin de l’année 2013, un partenariat public-privé (PPP) avec le chantier naval d’État algérien Ecorep, dans le but de créer une co-entreprise, en Algérie, dénommée « Ecorep-Piriou ».
Selon le journal algérien Le Quotidien », cette nouvelle société obéit aux lois algériennes puisque Piriou détient 49% de ses capitaux contre 51% pour Ecorep. Elle aura pour vocation de construire et réparer des navires de pêche et de servitude, sur le site de Bouharoun, dans la wilaya de Tipaza.
Pour le constructeur français, lit-on encore dans le journal, ce site est «un très bel outil, avec trois hectares de terre-plein, deux halls de construction et une darse avec un élévateur de 500 tonnes». La main-d’œuvre, estimée à 130 personnes qualifiée, est également prise en compte puisque «d’un coût raisonnable».
Dans une déclaration accordée au journal Le Quotidien, Pascal Piriou, le P-DG du groupe, a confié : «Nous investissons 20 millions d’euros, dans la modernisation des installations, les travaux seront terminés en 2017, ce qui nous permettra de fonctionner à plein régime».