AccueilLa UNELe carburant amputé totalement de subventions fin 2023

Le carburant amputé totalement de subventions fin 2023

Le gouvernement s’apprête à supprimer définitivement les subventions aux carburants d’ici la fin de l’année. C’est ce qu’affirme le conseiller fiscal et membre du Conseil National de la fiscalité, Mohamed Salah Ayari.

Il a estimé que d’après les chiffres disponibles, l’État a déjà commencé à réduire la compensation allouée aux carburants et à les raboter progressivement pour le reste des produits , en attendant d’être totalement levée en 2026.

Dans une interview sur une chaîne télévisée locale, le responsable a indiqué que la loi de finances 2023 stipule la levée progressive des subventions, notant que la plateforme dédiée à orienter le soutien vers ceux qui le méritent n’est pas encore entrée en exploitation, sachant qu’elle aurait dû commencer à être opérationnelle début janvier 2023.

Il a souligné que dans la loi de finances pour l’année 2022, les dépenses de compensation étaient de l’ordre de 8,7 milliards de dinars, la guerre russo-ukrainienne les faisant passer à 11,9 milliards de dinars. Il a, d’autre part, affirmé que dans la loi de finances pour l’année 2023, les dépenses s’élèveraient à environ 8 milliards de dinars, ce qui reflète la tendance à la réduction des subventions.

En outre, le budget de dépenses était programmé à hauteur de 4,1 milliards de dinars dans la loi de finances 2022, et dans la loi de finances rectificative, il a été fixé à 3,5 milliards de dinars, en raison de la hausse des prix.

Dans la loi de finances 2023, les dépenses de développement ont été fixées à 4,6 milliards de dinars, soit plus qu’en 2022, ce qui est un point positif selon les dires de Ayari, mais il est important que le gouvernement ne soit pas confronté à des problèmes qui le poussent à détourner les dépenses de développement et à ne pas les orienter vers la création de richesses et l’exécution des projets.

Loi des changes

Dans un autre contexte, il a parlé du lancement de la révision de la loi sur les changes, considérant que le Fonds monétaire international tient à la révision de la loi actuelle sur les changes, qui date de l’année 1976.

« Les Tunisiens sont tenus de mener des réformes structurelles pour dynamiser l’économie nationale et encourager les investisseurs à réaliser leurs projets dans un climat favorable », a-t-il ajouté. Il n’est pas possible de parler de libéralisation de l’initiative à la lumière des difficultés et des obstacles liés à la loi sur les changes.

D’autre part, le responsable a estimé que ladite loi devrait inclure des mesures visant à faciliter les activités des startups, qui sont l’un des phares de l’économie tunisienne, ainsi que la nécessité de prendre des mesures pour faciliter le transfert de fonds aux investisseurs, en particulier aux étrangers.

Il convient de mentionner que le gouvernement a lancé des rounds de consultations concernant le nouveau code des changes et les procédures qu’il contiendra, notamment à la lumière des appels répétés de divers acteurs économiques à accélérer sa promulgation, d’autant plus que la loi actuelle sur les changes est devenue incompatible avec le développement économique et contredit la réalité des investisseurs.

Un certain nombre de ministères participent à ces consultations, à savoir ceux des Finances, de l’Economie et de la planification, de l’Industrie, des mines et de l’énergie, du Commerce et du développement des exportations, de l’Emploi et de la formation professionnelle, des Technologies de la communication, du Transport, du Tourisme ainsi que la Banque Centrale de Tunisie.

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