AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelDes rebondissements dans l’affaire indienne d’Agusta Westland impliquant deux sociétés tunisiennes

Des rebondissements dans l’affaire indienne d’Agusta Westland impliquant deux sociétés tunisiennes

De décisifs rebondissements viennent de révéler une partie des tenants des aboutissements du scandale des pots-de-vin versés, dans le cadre du marché des hélicoptères Agusta Westland, à des chefs militaires et politiciens indiens.

Le journal indien Business Today a affirmé que la Direction indienne de l’application de la loi (ED) tente de convaincre l’accusé Rajeev Saxena, un homme d’affaires basé à Dubaï, de témoigner dans l’affaire Agusta Westland. Si cela se concrétise, Saxena pourrait révéler les noms de personnalités ayant reçu des pots-de-vin lors de l’acquisition des hélicoptères AgustaWestland.

L’ED estime que Saxena a une ample connaissance de l’argent versé comme pots-de-vin aux parties indiennes dans le cadre de l’opération. Cette liste pourrait inclure des politiciens indiens, des cadres de l’administration, ainsi que des responsables de l’armée de l’air et de la défense.

Trois sociétés appartenant à Rajiv Saxena – Intersellar Technologies (Maurice), UHY Saxena (Dubaï) et Matrix Holding (Dubaï) – ont reçu des pots-de-vin des sociétés tunisiennes Gordian Services Sarl et IDS Technologies, précise le journal India Today, citant l’agence ED. Ces deux sociétés tunisiennes auraient été créées par Gautam Khaitan, un autre accusé dans le scandale AgustaWestland, et dirigées par des intermédiaires, Carlo Gerosa et Guido Haschke.

L’ED avait auparavant déclaré à la cour de Patiala que Saxena était responsable de la mise en place d’un circuit pour le versement des pots-de-vin qui auraient atterri dans les poches de responsables de la défense et d’ hommes politiques. L’agence a également affirmé que Saxena, comme Khaitan et Christian Michel, connaissait parfaitement la chaîne de la corruption.

Saxena, l’homme d’affaires basé à Dubaï, ainsi que le lobbyiste Deepak Talwar , ont été expulsés de Dubaï le 31 janvier et placés aussitôt en garde à vue dans les locaux de l’ED pendant quatre jours. Il s’agissait de la deuxième vague d’arrestations très médiatisées dans cette affaire après celle de Christian Michel, un marchand d’armes britannique et un intermédiaire dans le cadre de l’accord AgustaWestland.

L’accord prévoyait l’acquisition de 12 hélicoptères AW101 d’AgustaWestland, destinés à être utilisés par des VIP comme le Premier ministre et le président de la République Plus tard, Bruno Spagnolini, alors PDG d’AgustaWestland, et Giuseppe Orsi, l’ancien président de Finmeccanica, ont été arrêtés pour avoir versé des pots-de-vin au profit de l’armée de l’air indienne.

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