AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelGrève des examens : Taboubi lâche Yaacoubi pour la seconde fois

Grève des examens : Taboubi lâche Yaacoubi pour la seconde fois

La Fédération générale de l’enseignement secondaire de Lassaad Yaacoubi, a annoncé ce dimanche 9 décembre 2018 avoir décidé d’organiser une journée nationale de colère mercredi 12 décembre. Une décision qui risque de prolonger la crise de l’enseignement secondaire, déclenchée par la décision de la même Fédération de boycotter et de faire boycotter les examens des élèves tunisiens. Le SG de l’UGTT, Noureddine Taboubi ne semble pourtant pas content de l’évolution de la crise et semble même prendre position contre Lassaad Yaacoubi.

En effet, interrogé par Africanmanager, en marge de sa participation aux journées de l’entreprise de Sousse, sur sa position par rapport à ce qui se passe dans le secteur de l’enseignement et notamment le boycott des examens par les enseignants, Noureddine Taboubi a déclaré que,«nous soutenons les revendications sociales des enseignants. Mais des revendications raisonnables, soutenables et applicables. Notre position, vous l’avez remarquée lors de la grève générale qui s’était déroulée dans le calme et sans casse, contrairement à ce que pariaient d’autres. Nous sommes à la tête d’une organisation responsable. Pour l’enseignement, lundi 10 décembre, j’aurai une rencontre avec les ministres concernés et le soir avec le chef du gouvernement. Deux ministres, que je ne nommerai pas, ont fait des propositions en dehors des négociations officielles. Lors d’un entretien avec le chef du gouvernement et avec le ministre de l’Éducation, j’apprends qu’ils n’étaient pas au courant de ces propositions. Il y a donc crise au sein du gouvernement due au  manque de coordinations entre ses membres ».

Questionné ensuite, de manière plus directe, s’il soutient les revendications de Lassaad Yaacoubi, Taboubi a été tout aussi direct : «Non. Nous soutenons les quelques revendications, raisonnables. Mais nous estimons que les examens doivent se passer dans de bonnes conditions, en dehors des luttes sociales qui ont leur propre cadre où on peut leur trouver les solutions, sans pour autant arrêter les examens ».

Taboubi avait une première fois lâché son ancien rival lors du dernier congrès électif de l’UGTT, sur la question de l’année blanche. Une position qui avait alors fait le bonheur du gouvernement de Youssef Chahed et celui des parents d’élèves.

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