Le chef du gouvernement désigné, Habib Jomli, marquant son territoire, a affirmé qu’il a exigé et obtenu la totale et entière liberté de choisir et d’évaluer les membres du gouvernement qu’il s’apprête à former, ajoutant qu’il lui appartient, et à lui seul, de dire si un ministre a réalisé les objectifs qui lui ont été assignés, étant, dit-il, « le chef du gouvernement de la Tunisie et du peuple tunisien, toutes couches confondues ».
Dans une interview, dimanche, à Mosaïque fm, il a indiqué qu’il présentera une proposition liminaire visant la réduction du nombre des portefeuilles ministériels par voie de regroupement en pôles homogènes, et ce comme première étape de la réforme qu’il projette d’entreprendre en tant que chef du gouvernement.
Il a assuré que la formation du gouvernement et la définition d’un programme clair prendraient à peu près un mois, soulignant qu’il a posé à Rached Ghannouchi, chef du mouvement Ennahdha, une condition lui enjoignant de lui proposer plus d’un nom pour chaque portefeuille ministériel, à charge pour lui-même d’en retenir un ou de les rejeter en totalité, le cas échéant.
Ila dit apprécier la réactivité de Ghannouchi qui a accepté cette condition, avant d’affirmer qu’il n’abdiquera nullement à la volonté et aux exigences d’Ennahdha dans tout ce qui est contraire à l’intérêt du pays.
FAR YOHKOM FI JARBOU3