Le Pakistan a remis mercredi à l’Inde un de ses soldats capturé sur son territoire, nouveau signe de détente entre les deux puissances nucléaires, à peine sorties de leur confrontation militaire la plus grave de ces dernières décennies.
Conclu samedi après quatre jours d’échanges de missiles, de tirs d’artillerie et de drones de part et d’autre de leur frontière, le cessez-le-feu entre les deux pays a été globalement respecté depuis.
Malgré cette détente sur le front, la rhétorique est restée très martiale, l’Inde comme le Pakistan assurant qu’ils ne baissaient pas la garde.
« Si une autre attaque terroriste vise l’Inde, nous lui apporterons une réponse ferme », a averti lundi soir le Premier ministre indien Narendra Modi.
Mercredi, au téléphone avec le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif s’est dit « inquiet des déclarations provocatrices et incendiaires de l’Inde qui menacent la fragile paix régionale ».
Devant ses troupes, il a ensuite menacé son homologue indien: « ne pensez même pas à toucher au traité sur les eaux » de l’Indus, que l’Inde a suspendu après l’attaque de Pahalgam, menaçant d’ouvrir la guerre de l’eau contre son voisin en aval.
L’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de l’ensemble du Cachemire depuis leur partition sanglante à leur indépendance en 1947.
Inde-Pakistan: La détente se précise
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