La Haute Cour de justice a statué dimanche que l’État devait expliquer pourquoi il n’annulait pas sa politique interdisant les visites de la Croix-Rouge aux prisonniers et détenus palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.
Il doit également expliquer pourquoi les informations concernant ces prisonniers ne doivent pas être soumises au Comité international de la Croix-Rouge.
Les organes de l’État cités dans l’ordonnance, notamment le gouvernement, le ministère de la défense et l’avocat général de l’armée, doivent fournir cette explication en septembre, au moins une semaine avant la prochaine audience de la Haute Cour, a-t-elle ajouté.
L’ordonnance fait suite à une requête déposée en février par les organisations de défense des droits de l’homme Association pour les droits civils en Israël (ACRI), Médecins pour les droits de l’homme-Israël, HaMoked et Gisha, demandant que la Croix-Rouge soit autorisée à rendre visite aux prisonniers et à recevoir des informations à leur sujet.
La pétition a été déposée après que les visites de la Croix-Rouge ont été interrompues pour tous les prisonniers palestiniens et que la communication d’informations a été arrêtée à la suite du 7 octobre et du déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas, a déclaré l’ACRI.
« Selon le droit international, même si l’une des parties au conflit ne remplit pas ses obligations en vertu du droit de la guerre, cela n’exonère pas l’autre partie de ses obligations », indique la pétition.
Israël : L’État sommé d’expliquer son refus d’autoriser la Croix-Rouge à voir les prisonniers palestiniens
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