AccueilLa UNEJournées de l'Entreprise: Taboubi étale ses craintes et ses griefs

Journées de l’Entreprise: Taboubi étale ses craintes et ses griefs

Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, s’est exprimé, lors de la 36ème édition des journées de l’Entreprise, le vendredi 9 décembre 2022, durant le panel consacré aux « Troubles Sociaux et Pérennité de l’Entreprise ».

D’emblée, il s’est dit  « ami et partenaire » de l’Utica, affirmant que l’UGTT ne déplore « aucun différend avec l’organisation patronale », et que  l’UGTT et L’Utica ont des objectifs qui sont, en fin de compte, communs, et qu’ils défendent les intérêts de leurs affiliés respectifs.

Le Secrétaire général a déclaré que la Tunisie regorge de compétences et de capacités, mais qu’il lui manque  quelqu’un qui soit «  capable de prendre des décisions efficaces et participatives, et surtout  en temps opportun », selon ses dires.

Il a imputé la responsabilité de la situation actuelle dans le pays à « toutes les parties », reconnaissant même des « excès et de l’anarchie au sein de l’UGTT qui  fait du mieux  pour remédier à la situation ».

L’UGTT n’a eu de cesse de réclamer les réformes soumises au FMI, en vain…

 Taboubi a déclaré, en ce qui concerne l’accord avec le FMI, que l’Organisation ouvrière n’a pas été consultée  au sujet du programme de réforme présenté par le gouvernement au FMI, soulignant, toutefois, que « le syndicat n’est pas contre l’approche du gouvernement vis-à-vis du FMI, laquelle doit impliquer les différentes parties ».

« Nous appelons au dialogue, voulons communiquer, mais notre  souci, aujourd’hui, porte sur la crédibilité et le pouvoir décisionnel. On se demande qui détient la prérogative de la décision, qui est capable de prendre des décisions après nos négociations et les appliquer ? La décision n’est que clairsemée, et le dialogue s’avère quasi-impossible car nous ne savons même plus à qui nous devons nous adresser », s’est-il plaint.

Taboubi a averti que  cette absence de dialogue  peut engendrer plus tard de graves répercussions. « Nous n’avons pas besoin de plus de tensions sociales, mais de stabilité. Car personne n’en sort vainqueur s’il y a tension ».

Il a, en outre, insisté sur le fait que la Tunisie a tout pour réussir mais doit construire une base de confiance. «  Nous ne sommes pas hermétiques, mais nous avons des craintes et des appréhensions, nous ne sommes pas là dans une logique de drible pour gagner ou perdre des points. Nous ne sommes certes pas parfaits, mais nous œuvrons à pallier à nos défaillances et nous devons tous apprendre de nos erreurs » a-t-il conclu.

118 dinars, valeur de l’allocation de compensation !

Noureddine Taboubi a confirmé que la valeur de la subvention qui sera allouée aux Tunisiens y éligibles sera de l’ordre de 118 dinars par an. Il a ajouté que toutes les parties sont responsables de la situation actuelle dans le pays, et a appelé le président de l’IACE, Taieb Bayahi, à organiser un nouveau panel dans les deux semaines à venir, afin de réunir les différents responsables  de l’Etat avec l’UGTT, et  débattre sur la compensation, la réforme des établissement publics, de l’équité fiscale etc.

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