Soumise à la dure épreuve de l’instabilité politique, défigurée par les ordures, divisée et fragilisées par le terrorisme, la contrebande, la corruption et la violence dans lesquels notre pays est plongée depuis 2011, et assaillie par les soubresauts des crises consécutives, auxquelles notre économie a dû faire face, la Tunisie a vu ses flux d’investissements directs étrangers en Tunisie reculer de plus d’un tiers en 2014 par rapport à l’année 2013.
Néanmoins, elle a su conserver sa réputation par rapport aux autres pays d’Afrique, d’être bien adaptée pour l’accueil des investissements directs étrangers en se situant au 5ème rang avec un score de 5,28 à l’échelle africaine, selon un rapport publié par la Rand Merchant Bank Sud-africaine (RMB), sur le classement des pays les plus attractifs pour les investissements.
Le rapport a indiqué que processus de classement s’est basé sur un ensemble de données dont la taille du marché, la croissance économique et l’indice d’exploitation de l’environnement.
L’Afrique du Sud est en tête du peloton en obtenant 5.72 suivie par le Nigéria avec 5.62 et le Ghana avec 5.54. La Libye a dégringolé du 7ème au 19ème rang.
Tandis que l’Égypte, avec un score de 5,25, a été déclassée de la troisième à la sixième place depuis 2013, le Maroc s’est hissé à la quatrième place avec 5,45. l’Algérie y refait son entrée en se plaçant à la huitième place avec un score de 5,07.
