Menacé de mort depuis une « fatwa » de l’Iran de 1989, un an après la publication de son livre « Versets sataniques », le romancier britannique a été poignardé une dizaine de fois vendredi 12 août. Cette attaque indigne en Occident mais est saluée par des extrémistes en Iran et au Pakistan.
Hadi Matar, jeune Américain d’origine libanaise qui a agressé l’écrivain britannique Salman Rushdie le 12 août, a été présenté à un juge de l’Etat de New York devant lequel il a plaidé « non coupable » de « tentative de meurtre » de l’écrivain.
Ce dernier est toujours hospitalisé dans un état grave mais a pu dire quelques mots le 13 août au soir. Le suspect, résidant dans le New Jersey, comparaîtra une nouvelle fois le 19 août.
Toujours hospitalisé, Salman Rushdie n’est plus sous assistance respiratoire et va mieuxpar BFMTV
Les procureurs ont estimé que l’attaque de vendredi dans un centre culturel de Chautauqua, où Salman Rushdie allait donner une conférence, était préméditée. A 75 ans, l’intellectuel a été poignardé au moins à dix reprises au cou et à l’abdomen. « Salman va probablement perdre un œil, les nerfs de son bras ont été sectionnés et il a été poignardé au foie », a confié au New York Times Andrew Wylie, son agent. Il a aussi confié que Salman Rushdie a recommencé à parler le 13 août au soir, sans dire s’il restait ou pas sous assistance respiratoire.
