L’Algérie est parmi les plus grands producteurs d’hydrocarbures au monde. Le pays est classé à la 16e place des pays qui ont les plus grandes réserves de pétrole prouvées et son économie dépendante des hydrocarbures. Cependant, l’Algérie consomme également une grande partie de sa production. En effet, selon le professeur Noureddine Yassa, commissaire aux Énergies renouvelables et à l’Efficacité énergétique, l’Algérie consomme 42 % de sa production.
Le professeur qui s’est exprimé sur les ondes de la radio Chaîne 3 a détaillé cette consommation. « La structure de cette consommation est dominée par les ménages et les secteurs tertiaires », a-t-il indiqué en expliquant que les ménages consomment 45 % de cette énergie et « les 29 % et 24 % sont liés respectivement au transport et au secteur de l’industrie ».
Cependant, cette consommation, qui va grandissant et qui menace même les exportations à l’avenir doit être maîtrisée, selon lui.Il y a tout un programme d’efficacité énergétique qui permettra justement de maîtriser notre consommation et dégager des volumes de gaz naturel qui vont s’ajouter aux volumes d’exportation ». « L’Algérie s’appuie sur une politique énergétique comportant deux aspects ». Il s’agit de « diversifier l’offre, c’est-à-dire aller vers un mix énergétique diversifié avec une part importante des énergies renouvelables » tout en précisant que « le mix énergétique actuel est dominé par les énergies fossiles » qui est de la proportion de « 70 % de gaz naturel et 30 % de pétrole », a-t-il expliqué.