La « semaine de haut niveau » de l’Assemblée générale des Nations unies s’ouvre à New York mardi. Un rendez-vous où vont se presser les dirigeants de la planète et que le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a invité à placer sous le signe de l’action. Au cœur de l’agenda, le retour des objectifs de développement durable (ODD), adoptés en 2015 par l’ONU.
145 chefs d’État et de gouvernement sont attendus à New York pour la semaine de « haut niveau » de l’AG de l’ONU qui reprend à plein régime pour la première fois depuis la pandémie. L’agenda fait la part belle aux sujets que réclamaient les pays en développement, avec des face-à-face attendus et des espoirs pour faire avancer les crises en Haïti, au Soudan, éventuellement une reprise du dialogue au Proche-Orient. Et bien entendu la guerre en Ukraine.
À l’agenda aussi, il y a aussi la relance des objectifs de développement durable (ODD) adoptés par les États membres de l’ONU en 2015 pour construire un avenir meilleur et plus durable d’ici 2030. Alors que les pays les plus vulnérables sont frappés de plein fouet par une avalanche de crises, à mi-parcours, seulement 15% de ces ODD sont en bonne voie, beaucoup stagnent et d’autres régressent.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a donc a appelé ce week-end à un « plan de sauvetage ». Ces objectifs « concernent les espoirs, les rêves, les droits et les attentes des populations, et la bonne santé de notre environnement naturel », a-t-il insisté. « Il s’agit de réparer des injustices historiques, de panser les divisions mondiales, et de mettre notre monde sur la voie d’une paix durable », a-t-il ajouté.
Pour les sauver, il faut un plan de relance massif du financement du développement afin d’aider les États fragilisés. Il faut aussi une réforme des institutions issues de la Seconde Guerre mondiale et qui incarnent désormais un ordre « injuste », a reconnu Antonio Guterres . En référence au Conseil de sécurité, au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale.