Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé jeudi avoir entamé des discussions pour la mise en place hors du Royaume-Uni de « centres de retour » pour les demandeurs d’asile déboutés, une formule comparable à celle envisagée par l’Union européenne.
« Nous sommes en discussions avec un certain nombre de pays à propos de centres de retour, je les considère comme une innovation vraiment importante », a déclaré le dirigeant travailliste en déplacement à Tirana, lors d’une conférence de presse avec son homologue albanais Edi Rama.
Il n’a pas donné de détails sur la façon dont ces « hubs » fonctionneraient, indiquant simplement qu’il s’agissait de rendre plus efficaces les expulsions des personnes n’ayant pas le droit de rester au Royaume-Uni.
Il n’a pas non plus précisé avec quels pays ces pourparlers étaient menés.
« Cela s’appliquera essentiellement aux personnes qui ont épuisé toutes les voies légales pour rester au Royaume-Uni », a indiqué un porte-parole de Keir Starmer.
Edi Rama a précisé que l’Albanie n’avait pas vocation à accueillir un « centre de retour » britannique.
Le dirigeant albanais a déjà signé avec l’Italie un accord sur l’ouverture de deux centres de rétention dans son pays, gérés par Rome, pour des migrants en situation irrégulière en Italie.
Le Royaume-Uni envisage des « centres de retour » pour migrants hors de ses frontières
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