Le Sénégal a rapatrié jeudi 76 de ses ressortissants de Tunisie et de Libye, a annoncé le gouvernement vendredi.
Il s’agit du dernier pays subsaharien à rapatrier des ressortissants après le président tunisien Kais Saied, le 21 février.
Le gouvernement sénégalais a mis en place une cellule de crise et un registre pour identifier les candidats au retour.
Sur les 172 personnes enregistrées et établies en Tunisie et en Libye, 76 ont été rapatriées jeudi par un vol de la compagnie nationale Air Sénégal, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié vendredi sur les réseaux sociaux.
Le ministère n’a pas précisé le nombre de personnes rapatriées de chacun des deux pays. Il n’a pas non plus expliqué pourquoi les ressortissants ont été ramenés de Libye.
Contrairement à ses voisins tels que la Guinée et le Mali, le Sénégal est resté discret sur ce rapatriement.
Les autorités sénégalaises ont interdit une manifestation de protestation devant l’ambassade de Tunisie à Dakar le 4 mars pour protester contre les remarques du président tunisien.
Le 10 mars, le président sénégalais Macky Sall a indiqué sur Twitter qu’il s’était entretenu avec le président tunisien le même jour. « Nous avons discuté de questions d’intérêt commun. J’ai apprécié les mesures d’apaisement qu’il a prises dans le contexte actuel », a-t-il déclaré.
c’est un pays qui entretient depuis l’indépendance de nos deux pays des bonnes relations il est respectueux du droit international et il comprend la décision de la Tunisie d’expulser de son territoire tous les migrants économiques étrangers clandestins et illégaux et les rapatrier vers leurs pays d’origine qu’en déplaise aux politiciens et associations financées tunisiennes par les organisations internationales qui taxent le gouvernement et les citoyens tunisiens de racisme et de ségrégation raciale alors que notre pays est le premier pays du monde a interdit l’esclavage des tunisiens venant du Soudan en 1976 par le roi Ahmed Bey très loin avant les américains qui continuent de sévir contre leurs citoyens afro-américains et les européens .