Le Tribunal administratif a ordonné, mercredi, le sursis à exécution de la décision du président de la République, Kais Saied, portant révocation d’une cinquantaine de magistrats.
Ces juges faisaient partie des 57 limogés par le chef de l’Etat pour des soupçons de corruption le 1er juin.
Le sursis à exécution a été prononcé après que « toutes les procédures d’enquête ont été achevées », a déclaré le porte-parole du tribunal, Imed Ghabri.
Saied avait accusé les juges de retarder intentionnellement l’ouverture d’enquêtes sur des affaires de corruption, de malversation financière, de pots-de-vin, de manquement au devoir d’intégrité et d’entraver les poursuites à l’encontre de personnes soupçonnées dans des affaires de terrorisme.
« Cette situation ne peut pas rester sans fin. Il n’est pas acceptable aujourd’hui que les cours de justice soient vides de justice », avait déclaré Saied en juin.