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« Les conditions de détention dans les prisons tunisiennes sont en deçà des critères internationaux »

Le ministre de la justice Mohammed Karim Jamoussi a reconu que la Tunisie est « en deçà des critères internationaux en matière de conditions de détention dans les prisons malgré les efforts consentis par le ministère dans l’élaboration de nouveaux programmes avec la création de nouveaux espaces et l’appui à la réhabilitation psychologique et à la formation des détenus ».

Le ministre s’exprimant lundi devant la presse en marge de la journée ouverte organisée à la prison civile de Borj Amri (Gouvernorat de Mannouba) à l’occasion de la célébration du 70ème anniversaire de la déclaration des droits de l’homme.

Il a fait observer lors de l’inauguration durant cette même journée d’une salle de projection cinématographique, d’un atelier de couture et d’un nouveau réfectoire dans ce centre pénitentiaire, que l’encombrement des prisons et la récidive constituent les principaux problèmes auxquels fait face le ministère, lequel, est déterminé à les résoudre dans le cadre des réformes du système pénal.
La réponse à ses problèmes passe, selon le ministre de la justice, par la recherche de solutions alternatives dans le but d’améliorer les conditions de détention, d’assister psychologiquement les détenus, de les réinsérer et d’alléger également la pression sur les surveillants pénitentiaires, pour donner au rôle des institutions carcérales une certaine dimension sociale et humaine.

Pour sa part, le président de l’instance nationale pour la prévention de la torture (INPT), Fathi Jarai a tenu à préciser que malgré les réformes et les améliorations apportées dans ce domaine, les conditions de détention dans les prisons tunisiennes ne sont pas conformes aux critères internationaux, surtout au niveau de la superficie réservée à chaque détenu (4 m2 au minimum), des cantines pour les prisonniers, et des sanitaires.

Fathi Jarai a indiqué que l’INPT reçoit en moyenne trois notifications chaque semaine de la part des avocats et des familles des détenus relatives à des mauvais traitements, à des soupçons de torture et au manque d’hygiène, ce qui a poussé certains détenus, dont ceux de droit commun, à entrer en grève de la faim en signe de protestation.

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