Les espoirs de l’Algérie concernant le Su-57 s’estompent-ils avec l’arrivée du Su-35 Flanker ?

Des rapports récents d’analystes militaires suggèrent que les avions de combat Su-35 récemment acquis par l’Algérie pourraient servir de mesure palliative jusqu’à ce que la Russie livre le Su-57, un avion furtif de cinquième génération plus avancé, rapporte le site BulgarianMilitary.com .
Ces spéculations, apparues au début de l’année 2025, découlent des liens militaires de longue date de l’Algérie avec la Russie et de son ambition apparente de moderniser son armée de l’air dans un contexte de tensions régionales.
Le Su-35 étant désormais opérationnel dans le ciel algérien à partir de mars 2025, les experts se demandent si ce déploiement est une solution temporaire ou le signe d’un changement de priorités à Alger.
Cette question a suscité un débat plus large sur les capacités d’exportation de la Russie, la stratégie de défense de l’Algérie et le calendrier de l’avion furtif Su-57.
Le Su-35, un chasseur multirôle de génération 4++ très performant, a été livré à l’Algérie à la fin de 2024 ou au début de 2025, selon des sources de défense citées par des organismes tels que Jane’s Defence Weekly. Cela fait suite à des années de spéculation sur l’intérêt de l’Algérie pour le Su-57 russe de nouvelle génération, avec des rapports datant de 2019 indiquant qu’Alger avait signé un contrat pour 14 variantes d’exportation du Su-57E.
Si cela est vrai, cet accord ferait de l’Algérie le premier client international de l’avion furtif phare de la Russie. Cependant, le Su-57 a connu des retards répétés dans la production et le déploiement, même au sein de l’armée de l’air russe, ce qui soulève des doutes quant à savoir quand – ou si – il arrivera en Afrique du Nord.
Dans ce contexte, certains analystes estiment que l’arrivée du Su-35 est une décision pragmatique visant à renforcer les capacités de l’Algérie en attendant les débuts du Su-57.