Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abdelmonem Belati a déclaré, vendredi, que les dernières pluies ont été bénéfiques pour la production agricole.Donnant le coup d’envoi à Bizerte, à la campagne de la moisson, le ministre a souligné l’importance de diversifier les cultures afin de faire face au changement climatique et améliorer la productivité.Il a également, fait savoir que les efforts sont déployés afin de renforcer la filière des grandes cultures, à travers la mise en place de mesures telles que la mise à profit de la recherche scientifique au service de cette filière.Se rendant au centre de collecte de céréales à Menzel Bourguiba, le ministre a mis l’accent sur l’impératif de réhabiliter le matériel servant à la moisson, afin de réduire les pertes post-récolte.Les superficies emblavées s’élèvent à 99 mille hectares, selon les données du commissariat régional de l’agriculture. Ces superficies concernent 81 mille hectares de blé dur, 6000 hectares de blé tendre, 10 mille hectares d’orge et 2000 hectares de triticale. La production céréalière devrait avoisiner les 1,5 million de quintaux.
Le Ministère de l’agriculture doit développer des centres d’aide et d’assistance dans chaque gouvernorat auprès des agriculteurs pour prodiguer conseils techniques et orientations. Ces techniciens doivent sortir sur terrain et rendre compte de leur activité au Ministre dans le cadre d’un rapport de suivi et d’évaluation chaque mois. Les commissariats régionaux doivent être plus réactifs et bien contrôlés par l’administration centrale du Ministère. Il faut mettre fin à la bureaucratie dont l’impact est plus que négatif sur l’agriculture. Les estimations climatiques doivent tenir compte de la réalité nouvelle et non des données anciennes qui sont dépassées. Les estimations de la météo à la TV sont toujours à côté, ce ci est dû certainement au manque de compétences météorologiques en Tunisie, Les anciens météorologues comme monsieur Jedidi et son équipe étaient plus compétents que les nouveaux, faut-il accélérer la formation et les nouveaux outils d’estimation afin de ne pas induire les agriculteurs en erreur.