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« Les vents demeurent favorables » pour l’économie algérienne, selon la Banque mondiale

L’activité hors-hydrocarbures devrait être le principal moteur de croissance de l’Algérie en 2023, prévoit la Banque mondiale  dans son rapport de suivi de la situation économique du pays, estimant que estime que « les vents demeurent favorables » pour l’économie algérienne. « Le secteur hors-hydrocarbures devrait soutenir la croissance en 2023, contrastant avec la stabilité de la production des hydrocarbures », ajoute le document.

 « Dans le scénario de base, la croissance du PIB atteindrait 1,8% en 2023, résultant de la croissance de l’activité hors-hydrocarbures (+2,2%) et de la stabilité du PIB des hydrocarbures (+0,6%) », indique la BM, soulignant que « le secteur agricole ralentirait, la faible pluviométrie ayant généré des retards importants dans le développement des cultures en début d’année, particulièrement dans les principales régions agricoles du pays. »

Selon la même source relayée par Algérie Eco, « la production de gaz augmenterait et la production de pétrole brut diminuerait, contrainte par la baisse des quotas de production à partir de novembre 2022, puis celle décidée en mars 2023, entrant en vigueur à partir du mois de mai. Ainsi, le secteur des services demeurerait le principal contributeur à la croissance. »

 « La croissance serait tirée par la bonne dynamique de la consommation privée et la reprise de l’investissement, malgré la baisse des exportations nettes. »

« La consommation privée demeurerait dynamique, soutenue par l’effort public de préservation du pouvoir d’achat à travers l’augmentation des dépenses publiques, et ainsi par l’activité dans le secteur des services. La reprise attendue de l’investissement se matérialiserait en 2023, soutenue par celui du secteur des hydrocarbures, stimulant l’activité industrielle », prévoit l’institution internationale.

Et d’ajouter : « Les exportations nettes ralentiraient cependant la croissance, la baisse des exportations des hydrocarbures, lestées par la baisse des quotas et la reprise concomitante de la consommation domestique, étant renforcée par la hausse des importations, nécessaires à l’investissement et à pallier la baisse de la production agricole. »

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