Le maréchal Khalifa Haftar et le chef du GNA Fayez al-Sarraj, sont attendus lundi 13 janvier à Moscou pour signer un accord sur les modalités du cessez-le-feu entre leurs troupes, entré en vigueur dimanche. Après plus de neuf mois de combats meurtriers aux portes de la capitale libyenne Tripoli, la signature de cet accord doit devenir un pas supplémentaire dans la désescalade voulue par Moscou et Ankara, sur fond de craintes d’une internationalisation accrue du conflit.
Le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU, Fayez al-Sarraj, a ainsi appelé lundi à la télévision les Libyens à «tourner la page du passé», à «rejeter la discorde et (à) resserrer les rangs pour se lancer vers la stabilité et la paix». Selon Khaled al-Mechri, le président du Conseil d’État (l’équivalent d’un Sénat) basé à Tripoli et proche d’al-Sarraj, la signature de l’accord à Moscou ouvrira la voie à la relance du processus politique.