La Commission européenne a défendu mardi l’accord conclu en juillet avec la Tunisie pour endiguer la migration irrégulière, qui a été critiqué par une partie des parlementaires européens.
« Il s’agit d’un investissement dans notre prospérité commune, notre stabilité et dans les générations futures », a déclaré le commissaire Oliver Varhelyi au Parlement européen à Strasbourg.
Il a ajouté que cela renforçait la coopération qui a déjà vu les garde-côtes tunisiens intercepter cette année près de 24 000 bateaux à destination de l’Europe, contre quelque 9 000 l’année dernière.
Les députés européens de gauche et du parti des Verts affirment que l’UE a conclu un accord avec un gouvernement « de plus en plus autoritaire » en Tunisie, accusé d’abuser des migrants en provenance d’Afrique subsaharienne.
Les députés conservateurs et d’extrême droite estiment quant à eux que l’accord ne va pas assez loin pour freiner l’afflux de demandeurs d’asile.
Varhelyi a déclaré que le pacte tunisien vise « à relever les défis liés à la migration de manière globale et durable ».
« La situation difficile des migrants bloqués dans les régions frontalières ou le nombre élevé d’arrivées irrégulières soulignent l’urgence de redoubler d’efforts et de coopérer étroitement en la matière ».