Le secrétaire général de l’Union Générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Tabboubi a annoncé lundi que la centrale syndicale se penche sur l’élaboration d’un pacte visant à protéger la femme de toute forme de violence et d’harcèlement en milieu du travail et incitant à adopter une loi en faveur des femmes tunisiennes et étrangères travaillant comme femmes de ménage.
Intervenant lors de l’ouverture des travaux du département de la femme, des jeunes travailleurs et des associations, tenus à Hammamet du 29 au 31 octobre, Tabboubi a affirmé que l’Union poursuivra sa lutte contre les auteurs de la traite des personnes notamment les femmes, et œuvrera à imposer le recrutement via les bureaux publics d’emploi. La centrale syndicale, a-t-il ajouté soutiendra également la promotion du rôle de l’inspection du travail afin de le doter d’un pouvoir exécutif pour appliquer la loi notamment en matière de protection de la violence, de l’harcèlement sexuel et de l’emploi des mineurs.
L’UGTT lancera de même une campagne syndicale nationale pour promouvoir les critères d’un travail décent en plus de favoriser la protection sociale des femmes travaillant dans le secteur agricole, et oeuvrera à la création d’un observatoire d’égalité entre les deux sexes, a notamment signalé Tabboubi.
Les participants ont insisté, d’autre part, sur l’impératif d’examiner les transformations du marché du travail dans le monde et en Tunisie grâce à une implication dans la révoltion numérique pour renforcer les compétences et s’adapter aux nouveaux besoins de l’emploi.
