L’Ukraine a affirmé lundi gagner du terrain près de la ville ravagée de Bakhmout, dans l’est, mais a relativisé l’ampleur des « actions offensives » menées ailleurs sur le front, la Russie affirmant au contraire repousser des attaques d’envergure.
Ces opérations ont lieu à un moment où les autorités ukrainiennes disent préparer depuis des mois une vaste contre-offensive destinée à obliger les troupes russes à se retirer des zones qu’elles occupent.
« Dans certains secteurs, nous menons des actions offensives », a déclaré simplement la vice-ministre ukrainienne de la Défense.
Elle a aussi fait état, sans plus de précisions, de « combats mineurs » dans le sud où les forces russes sont « sur la défensive ».
Interrogé par la presse sur les chances de succès de la contre-offensive ukrainienne lundi à la Maison Blanche, le président américain Joe Biden a répondu en croisant les doigts.
Le ministère russe de la Défense a quant à lui affirmé avoir contré depuis la matinée du 4 juin des attaques sur cinq secteurs du front « dans la direction sud de la région de Donetsk », située dans l’est.
Il a affirmé que les soldats russes avaient infligé des pertes importantes aux forces ukrainiennes aux abords de Neskoutchné, dans la région de Donetsk, et de Novodarivka, à la frontière entre cette même région et celle plus méridionale de Zaporijjia.
De nouvelles « tentatives de percer les défenses russes » ont aussi lieu lundi après-midi près de la localité de Novodonetské, dans les environs de Vougledar, dans le sud de la région de Donetsk.
« L’ennemi n’a pas atteint ses objectifs », s’est félicité le ministère russe, diffusant des images de destructions de blindés.