Le bilan du naufrage d’un navire de migrants au large de la Tunisie vendredi s’est alourdi à 20 morts, pour la plupart des Syriens, alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée pour rejoindre l’Italie, selon un responsable de la protection civile, dans la dernière catastrophe de navire de migrants au large de la Tunisie.
Les garde-côtes avaient récupéré huit corps samedi, après en avoir trouvé 12 vendredi. Les recherches étaient toujours en cours.
La Tunisie et la Libye voisine sont des points de départ essentiels pour les migrants et les réfugiés qui cherchent à atteindre les côtes européennes.
Ces dernières années, des centaines de milliers de personnes ont effectué la périlleuse traversée de la Méditerranée, fuyant pour la plupart les conflits et la pauvreté en Afrique et au Moyen-Orient.
Fin février, neuf migrants et réfugiés originaires de divers pays africains se sont noyés après que leur embarcation a chaviré au large des côtes tunisiennes alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe.
Au début du mois, les corps de quatre migrants et réfugiés africains ont été retrouvés dans l’est de la Tunisie. Les autorités ont déclaré qu’ils étaient probablement morts de froid ou de faim après avoir traversé la frontière algérienne.
Le HCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés, a déclaré qu’environ 1 300 migrants et réfugiés se sont noyés ou ont disparu en 2021 sur la route de la Méditerranée centrale, ce qui en fait la voie migratoire la plus meurtrière au monde.
L’Organisation internationale pour les migrations estime que plus de 18 000 migrants et réfugiés sont morts ou ont disparu en tentant de faire ce voyage depuis 2014.