La secrétaire d’Etat chargée du dossier des martyrs et des blessés de la révolution, Majdouline Cherni a fait savoir, dimanche, que le dossier relatif aux pensions de retraite au profit des familles des martyrs des forces porteuses d’armes (célibataires) est presque réglé (95pc), avec effet rétroactif, suite à un accord entre le ministère de l’intérieur et la caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNSS).
Dans une déclaration aux médias à l’occasion de la visite de travail qu’elle a effectuée, dimanche, dans le gouvernorat de Ben Arous et au cours de laquelle elle s’est enquis des conditions de vie de certaines familles des martyrs et blessés de la révolution ainsique de celles des victimes d’opérations terroristes parmi les forces de la sécurité, Cherni a indiqué que la régularisation de la situation du reste des cas se poursuit en attendant la publication de la liste définitive des martyrs et blessés par le comité supérieur des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Concernant le suivi de l’état de santé des personnes concernées, la secrétaire d’Etat a indiqué que la commission médicale centrale se penche sur l’examen de tous les dossiers.
Sur le plan législatif et dans le cadre de la loi de finances pour l’exercice 2016, Cherni a souligné l’amendement de la loi portant création de la commission nationale d’indemnisation des forces porteuses d’armes et des agents de la douane qui relèvera, désormais, du secrétariat d’Etat chargé du dossier des martyrs et blessés de la révolution afin de faciliter le traitement de ces dossiers.
Auparavant, la secrétaire d’Etat a pris connaissance, lors d’une séance de travail tenue au siège du gouvernorat de Ben Arous, de la situation sociale de certaines familles des martyrs et blessés de la révolution invitées à cette réunion.
Elle a, en outre, rendu visite à quelques familles des martyrs de la révolution et des forces de la sécurité, victimes d’attentats terroristes, dont celle de Maher Kebsi, décédé lors de l’attaque terroriste du 24 novembre 2015 contre un bus de la garde présidentielle et celle du martyr de la révolution Anis Jelassi.
TAP
