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Tunis- La LFC devant l’ANC : « Ce n’est point de l’austérité », affirme Mehdi Jomaâ

L’Assemblée nationale constituante (ANC) a entamé, mercredi, l’examen, en plénière, de la loi des finances complémentaire (LFC), et ce dans le cadre du budget de l’Etat pour l’exercice 2014, élaboré sous le titre « sur la voie du redressement économique ».

Le chef du gouvernement , Mehdi Jomaâ, a affirmé , lors de son intervention devant les Constituants et en présence de l’équipe ministérielle au complet, que le gouvernement a préféré , dans l’élaboration du projet de loi de finances complémentaire, s’excepter de la politique d’austérité et s’inscrire dans une démarche donnant la priorité à la croissance et à l’investissement.

Il a ajouté qu’il a été fait recours à un « audit réaliste « de la situation économique dans la laquelle se trouve de la Tunisie, et qui est marquée par une grave détérioration des finances publiques due à l’explosion des dépenses publiques en l’absence d’une croissance des fonds propres de l’Etat , lesquels sont passés de 82% en 2010 à 70% en 2014.

Il ressort du même audit une progression du volume de la dette publique qui a culminé à 50 pourcent en 2014, alors que le recours à l’endettement a doublé pour atteindre 7,4 milliards de dinars en 2014 contre 3,7milliards de dinars en 2013.

Le chef du gouvernement a assuré que le projet de LFC 2014 s’est employé à établir un équilibre entre la réduction des difficultés de l’économie nationale et la réalisation des équilibres généraux des finances publiques sans devoir avoir recours à une politique d’austérité.

Il a précisé, en outre, que le projet a fixé un certain nombre de priorités, notamment le renforcement de l’accomplissement du devoir électoral, la lutte contre le commerce parallèle et la contrebande et la recherche de solutions urgentes et durables aux finances publiques.

Selon le projet de la loi des finances complémentaires, le budget de l’Etat pour 2014 est estimé à 27 775 millions de dinars (MD) contre 28 125 MD prévus par le budget principal.

Les indicateurs de ce budget ont été fixés en prenant en considération les pressions sur les finances publiques sans toutefois adopter une politique d’austérité.

Les dispositions prises permettront de réaliser une économie globale aux alentours de 1580 MD, ce qui permettra de réduire les dépenses nettes pour atteindre 500 MD.

L’objectif recherché est maîtriser le déficit du budget de l’Etat aux alentours de 5,8%, contre 6,9% prévus par le budget principal.

Ressources du budget complémentaire pour l’exercice 2014

Les ressources propres de l’Etat sont estimées à 20 331 MD (73% des ressources de l’Etat), dont 18 592 MD de ressources fiscales et 17 39 MD des ressources non fiscales.

Les ressources de l’emprunt sont estimées à 7444 MD (27% des ressources globales).

Dépenses du budget complémentaire

Dépenses de gestion: ces dépenses sont estimées à 17 530 MD réparties comme suit : – 10 505 MD pour les salaires – 991 MD pour les véhicules et engins de service – 4145 MD pour les subventions et 1620 MD pour financer d’autres interventions – 269 MD pour les dépenses exceptionnelles non distribuées.

Dépenses de développement: Elles sont estimées à 5320 MD dont 5190 MD de dépenses de développement distribuées et 130 MD pour les dépenses de développement exceptionnelles non distribuées.

Le budget prévoit en outre selon les indicateurs du projet de loi complémentaire, des crédits de l’ordre de 250 MD et 4675 MD pour le service de la dette.

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