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Tunisie : 1700 entreprises financées par le capital investissement pour plus d’1 milliard de dinars

Une enquête menée par l’Association tunisienne des investisseurs en capital à partir de statistiques d’activités des années 2007, 2008, 2009 et 2010 fait ressortir une légère régression des projets approuvés, en nombre et en montant, sur les trois dernières années, ce qui contraste avec le taux de croissance du PIB à prix constants (+4,6% en 2008, +3,1% en 2009 et +3,7% en 2010), et la croissance des investissements en volume dans le pays(+14% en 2008,+9,3% en 2009 et +8,3% e, 2010).

En termes d’approbations, on relève, jusqu’à la date du 31 décembre 2010, que le capital risque et le capital développement (extensions) ont représenté 91% de l’activité des opérateurs du capital investissement.

Dans le détail, les SICAR bancaires ont représenté, en cumulé, 56% de l’activité capital risque et 79% de l’activité capital développement. Les SICAR régionales ont constitué un taux de 31% de l’activité capital risque et 6% de l’activité capital développement. De leur côté, les FCPR et Fonds d’amorçage ont représenté 7% de l’activité capital risque et 9% de l’activité développement.
Parmi les observations principales de l’enquête, il y a lieu de souligner que, quasiment, aucune opération de retournement et de transmission n’a été approuvée en 2009 et 2010 malgré un amendement de la législation, nommément la loi de finances pour l’exercice 2009.

On relèvera cependant un accroissement relatif entre 2008 et 2010 des approbations du capital développement en montant contre un décroissement en termes de capital. Et malgré les efforts des autorités pour la création des entreprises, les approbations en termes de capital risque ont perdu 2.5 points au profit des approbations des opérations de capital développement.

On notera plus particulièrement, au rang des conclusions de l’enquête de l’ATIC, que les ressources mobilisées (fonds et capital) continuent de progresser à un taux soutenu pour atteindre 1,125 milliard de dinars environ en 2010 où les SICAR bancaires représentent 66% des ressources cumulées à fin 2010.
Il est important de souligner à cet égard que le capital investissement en Tunisie a financé jusqu’à fin 2010, plus de 1700 entreprises pour un volume cumulé de participations brutes de plus d’un milliard de dinars. Si le nombre d’entreprises soutenues est en progression, les montants investis étaient en régression en 2010. Il est noté également un  recul du volume des investissements en 2010, lié à la rigidité de la réglementation régissant le capital investissement et à la détérioration du climat des affaires. En effet, l’effort d’investissement se concentre toujours sur la création et le développement des entreprises (91% des investissements). En revanche,  on  met l’accent de nouveau sur le  fait que les opérations de transmission et de retournement sont quasi absentes.
Les SICAR bancaires interviennent à hauteur de 67% environ des investissements réalisés en 2010 pour s’élever à un niveau d’investissements cumulés de l’ordre de 60% à la même date.

Il est également significatif  que la part des investissements en capital risque en montant ait perdu du terrain en 2010 au profit du capital développement (-2,5%) : 55% pour le capital développement en 2010 contre 45% pour le capital risque.

Parallèlement, les investissements dans les ZDR représentent quelque 35% des investissements cumulés à fin 2010 alors que les SICAR bancaires comptent pour plus de 80% de ce montant et que les investissements dans les nouvelles technologies ne représentent que 4% des investissements cumulés à fin2010.
S’agissant des opérations de désinvestissements, en termes relatifs par rapport au cumul des participations, et après une amélioration en 2008, elles ont accusé un repli de près de 4.3 points jusqu’à 2010. Ce faisant, le délai de récupération des investissements est passé de 18.4 ans en 2007 à 23.3 ans en 2010, soit une moyenne très supérieure à la moyenne théorique qui est de 8 ans, ce qui conduit à conclure que « les conditions de sortie demeurent très difficiles », selon les termes des auteurs de l’enquête.

Enfin, le ticket moyen sur les trois dernières années tourne autour de 700MD, étant noté que les SICAR régionales présentent les tickets les plus faibles, soit 220 MD environ.
 

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