Louverture décoles coraniques en Tunisie, a fait pendant un certain temps polémique, mais les écoles ont été quand même ouvertes. Personne navait alors vu venir le danger de constitution de «Madrassa» à lafghane, en Tunisie. Cela semble maintenant chose fort probable, sinon avérée. Ainsi, le danger du Salafisme sétend maintenant aux enfants tunisiens, qui font, de manière innocente, acte dallégeance et dobédience au «Moujahid » Mollah Omar et à «notre Cheikh » Aymen Dhawahiri. Tous deux, dillustres terroristes internationaux.
En effet, dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, une bande de bambinS tunisiens, accoutrés à la manière des Salafistes, sont assis dans une Madrassa. Derrière eux, le drapeau noir des Salafistes et sur leurs fronts des bandanas avec les écritures que mettent en exergue les illuminés quon forme pour le métier de bombe humaine. Dans leur bouche, des chants et des couplets qui glorifient le terrorisme et latteinte aux intérêts américains. Des enfants enrôlés dans ce qui ressemble à une secte où ils font lobjet dun lavage de cerveau en règle, pour devenir de futurs Moudjahidines. Ce qui ressemble à une secte, cest la «jamaat Tawhid».
Les questions cruciales que soulèvent ces séquences vidéo doivent interpeller Rached Ghannouchi. Est-ce que telle est la société islamiste que la Tunisie veut instaurer chez elle ? Sil prend ses distances vis à vis delles, pourquoi se garde-t-il de le dire publiquement et pourquoi il nordonne pas de prendre les mesures administratives et légales pour mettre un terme au tort que les groupes terroristes portent à nos enfants ? Est-ce que la ligne de démarcation dans la Tunisie daujourdhui est celle qui sépare listhme de la foi de celui de la mécréance, comme il appert des positions et des déclarations de Rached Ghannouchi ? Faudra-t-il sen remettre au temps pour les voir revenir dans le droit chemin tant que leur propension à terroriser les laïques ne tombe pas en désuétude ?
La deuxième question interpelle le chef du gouvernement qui accorde à tour des bras des autorisations aux associations. Pourquoi le gouvernement a-t-il ignoré les tentatives dintégrer les enfants dans les circuits du terrorisme, et pourquoi nentreprend-il pas de mettre en uvre la loi relative au système éducatif de 1991 et amendée en 2002 enjoignant aux parents dobliger leurs enfants à poursuivre leurs scolarité jusquà lâge de 16 ans ?
Troisième question : Pourquoi le ministère de la Femme et de lEnfance qui a brillé de mille feux dans la chasse des cadres corrompus, na pas levé le petit doigt sagissant du terrorisme qui est autrement plus grave ?
Enfin ? Le ministre de lEducation serait-il incapable de prendre des mesures fermes et énergiques contre les groupes terroristes qui corrompent les jeunes et les enfants et abîment leur conscience ?