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Tunisie : L’UE propose des « partenariats de mobilité » pour organiser la migration

La Commission européenne proposera, vendredi 18 novembre,  le renforcement de la diplomatie internationale de l’UE sur la migration et la mobilité. Les pays non membres  de l’UE – à commencer par l’Égypte, le Maroc et la Tunisie – devront être liés  à l’Union par le biais de «partenariats de mobilité», tandis que d’autres seront invités à signer « programmes communs » sur-mesure. 

Les plans, élaborés par Cecilia Malmström, la commissaire européenne pour les Affaires intérieures, sont conçus pour faciliter la migration légale et  prévenir la migration illégale et la traite des  humains.

Les partenariats avec l’Egypte, le Maroc et la Tunisie serviront  de modèle pour des projets similaires avec d’autres pays. Leurs principaux éléments  sont la facilitation des visas et les accords de réadmission, qui seront tributaires  des  progrès réalisés par les Etats non-membres dans la lutte contre la migration illégale. La crainte de la migration illégale d’Afrique du Nord a suscité une vague d’activité par l’UE et ses États membres, au cours du printemps dernier, bien que la migration réelle ait chuté à des niveaux bien en-deçà des prévisions.

La proposition de Mme Malmström, qui sera discutée par les ministres  de l’intérieur,  en décembre, fait partie d’une «approche globale» de la migration et la mobilité. Depuis l’adoption en 2005 de l’approche mondiale originale, la Commission a alloué environ 800 millions € à des projets de migration dans les pays tiers.

Alors que le régime de 2005 mettait l’accent sur la migration légale et illégale et sur les aspects de développement des migrations, les changements proposés y ajoutent  la protection internationale des réfugiés et la dimension extérieure de la politique d’asile de l’UE. Il s’agira notamment d’aider les États non membres à renforcer leurs systèmes d’asile.

La proposition prévoit également un «agenda commun» sur la migration et la mobilité dans les cas où l’UE ou un Etat non-membre ne seraient  pas encore prêts à conclure des accords de réadmission et la facilitation des visas. L’ordre du jour fixerait des objectifs pour  la coopération entre les deux parties.

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