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Tunisie : la croissance montera à 2,7% en 2018 et à 3% en 2019, selon la BERD

La croissance économique de la Tunisie s’est améliorée en 2017 mais est restée atone à 1,9%, contre 1,0% en 2016, constate la BERD dans son rapport sur les perspectives économiques en Europe et dans la région méditerranéenne.

Cette croissance modeste est due aux améliorations soutenues en matière de sécurité, de tourisme et de la production de phosphate ainsi que par une reprise dans le secteur des services et une bonne saison agricole, ce qui a permis de compenser la baisse de l’extraction et du raffinage du pétrole et du gaz, explique-t-elle.

L’investissement a augmenté et les exportations se redressent. Pendant ce temps, les vulnérabilités macroéconomiques ont augmenté : le déficit du compte courant en pourcentage du PIB a atteint deux chiffres pour la première fois, les réserves de change sont tombées à des niveaux critiques et couvrent moins de trois mois d’importations, le dinar s’est déprécié de plus de 20 pour cent d’une année sur l’autre , et l’inflation est à son plus haut niveau en 25 ans, entraînée par la dépréciation de la monnaie, la hausse des prix de l’énergie et l’inflation des salaires.

La croissance devrait néanmoins atteindre 2,7% en 2018 et s’accélérer progressivement pour s’élever à 3,0% en 2019, grâce à la poursuite de la reprise du tourisme et de l’investissement, à une croissance plus forte des principaux marchés d’exportation en Europe et à la mise en œuvre de réformes structurelles, prévoit la BERD. Les risques découlent des incertitudes liées aux élections de 2019 et des protestations socio-économiques qui perturbent la production dans les secteurs des phosphates et des hydrocarbures.

La dépréciation du dinar et la réintroduction d’un mécanisme qui ajuste les prix du carburant en fonction des fluctuations des monnaies et des prix internationaux du pétrole peuvent encore accroître les pressions inflationnistes. En outre, une normalisation plus rapide que prévu de la politique monétaire aux États-Unis pourrait entraîner une appréciation du dollar américain et amplifier les vulnérabilités de la dette, étant donné que les deux tiers de la dette en Tunisie sont libellés en devises.

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