Lors de sa première intervention lors d’un sommet de l’OTAN, le nouveau chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, s’est attaché à démontrer que son pays est à la traîne des pays alliés dans les investissements de défense (0,93% de son PIB, autant que Belgique et moins que le Luxembourg), est l’un des plus disposés à faire un pas en avant pour participer aux missions.
En réunion plénière avec les dirigeants alliés, Sanchez a annoncé que l’Espagne conduire une nouvelle mission d’assistance approuvée par l’OTAN en Tunisie. Bien que ses conseils s’étendent à des domaines aussi divers que la cyber défense, la désactivation des engins explosifs ou la gestion des ressources économiques, son rôle, dans sa première phase, sera axé sur la formation de l’armée tunisienne dans des opérations spéciales de lutte contre le terrorisme.
Des sources militaires ont expliqué que, dès lors qu’il s’agit d’une mission à ses tout premiers débuts, la participation espagnole devrait être limitée à trois officiers.