Suite à la polémique soulevée suite à la mort, « dans des circonstances suspectes », du détenu Abderraouf Kridiss à la prison civile de Mornaguia, le porte-parole officiel de la direction générale des services pénitentiaires, Ridha Zaghdoud a tenu à préciser que la victime a été emprisonnée depuis le 14 juillet 2015 à la Mornaguia et qu’il souffrait de problèmes psychiatriques qui avaient nécessité son passage devant un spécialiste à l’hôpital Errazi.
Le 2 août, il a été transféré à l’urgence de l’hôpital Charles Nicolle où il a été gardé et opéré avant d’entrer au bloc pour soins intensifs avant de décéder le 4 août 2015.
Ridha Zaghdoud a toutefois reconnu que Abderraouf Kridiss avait été, effectivement, privé de visite à deux reprises parce qu’il se trouvait sous le coup d’une sanction.
Il a dans le même cadre ajouté que chaque détenu qui décède, sa mort est considérée comme suspecte, confirmant l’ouverture par le ministère public d’une enquête sur l’affaire.