AccueilLa UNETunisiens détenus en Libye : Le SOS de Mustapha Abdelkebir !

Tunisiens détenus en Libye : Le SOS de Mustapha Abdelkebir !

La migration s’affirme comme un moyen efficace et un axe stratégique pour la Tunisie dans sa lutte contre le chômage et la redynamisation de la coopération avec la Libye.
D’ailleurs, le marché du travail libyen offre aujourd’hui un potentiel d’employabilité très large en termes quantitatif et qualitatif. Les besoins mériteraient, certes, d’être identifiés et précisés, mais ce marché demeure largement ouvert aux compétences tunisiennes. Pour les Libyens, l’objectif prioritaire de cette coopération est la nécessaire formation d’une main d’œuvre libyenne aujourd’hui peu qualifiée.

En revanche, et depuis la révolution libyenne, de nombreux travailleurs tunisiens ont été victimes de harcèlement ou arrêtés arbitrairement par les autorités libyennes et plusieurs autres ont été pris en otage par les différentes milices armées dans le pays voisin.

Des arrestations arbitraires à la pelle !

C’est dans ce contexte que Mustapha Abdelkebir, président de l’Observatoire des droits de l’Homme a annoncé, ce vendredi 3 janvier 2025,  que 120 Tunisiens vivent dans des conditions difficiles dans les prisons libyennes.

Il a , dans ce sens, appelé les autorités tunisiennes à « trouver un accord avec les frères libyens afin de les libérer et de purger le restant de leurs peines dans les prisons tunisiennes ».

Il a assuré que la plupart d’entre eux sont emprisonnés pour de fausses ou simples accusations  ou pour des questions d’intérêt public, et n’ont aucun lien avec l’extrémisme, alors qu’ils  sont entrés légalement en  territoire libyen.

« Ils sont des travailleurs, des commerçants ou des visiteurs, et la plupart d’entre eux sont des jeunes hommes âgés de 22 à 30 ans et les personnes adultes entre 45 et 55 ans, y compris celles qui ont subi une opération chirurgicale, en plus du fait que 75% d’entre elles sont jeunes et qu’un certain nombre d’entre elles sont diplômées de l’enseignement supérieur en Tunisie»  selon ses dires.

A vrai dire, les arrestations, les enlèvements sont monnaie courante: des migrants, des travailleurs étrangers mais aussi des Libyens sont régulièrement enlevés et détenus par des groupes armés exigeant des rançons. Le nombre de Tunisiens travaillant dans ce pays voisin a notablement chuté ces dernières années.

Depuis la chute du régime de  Mouammar Kadhafi en 2011, de nombreuses milices et deux autorités se disputent le pouvoir en Libye.

On rappelle que le ministre de l’Intérieur du gouvernement d’union nationale libyenne, Imed Trabelsi, a récemment affirmé que « le poste frontalier de Ras Jedir ne rouvrira pas tant qu’il ne reviendra pas sous l’autorité de l’État et sous l’autorité de la loi ».
Trabelsi a ajouté que « nous reprendrons le contrôle du port de Ras Jedir même s’il faut recourir à la force, et nous attendons les plus hautes autorités du pays à ce sujet. »
On rappelle aussi  que le ministère Libyen de l’Intérieur avait annoncé, lei 19 mars 2024, la fermeture du poste frontalier de Ras Jedir avec la Tunisie.

Et d’expliquer que cette mesure a été prise suite à une attaque qui a été menée par « des groupes hors-la-loi » visant le point de passage frontalier afin de créer le chaos.
La même source a ajouté que la décision de fermeture a été prise pour permettre la mise en place d’une série de mesures de sécurité, soulignant que toutes les mesures juridiques seront prises contre ces groupes.

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