La mayonnaise de la pub des oranges tunisiennes a pris, à tel point que l’ambassade canadienne à Tunis, Carol McQueen, est entrée dans la danse. Il faut dire que son homologue français, Olivier Poivre d’Arvor, fin communicateur devant l’Eternel, lui avait déjà bien balisé la voie. On se rappelle de son passage sur le plateau de Meriem Belkhadi, sur El Hiwar Ettounsi, où il s’était présenté avec une orange et avait, avec force détails, incité à la consommation de ce fruit qui inonde les marchés locaux et dont les producteurs ne savent que faire ; il y a aussi ces mots et photos sur sa page Facebook lors d’un déplacement à Sfax. L’ambassade canadienne n’est pas mal non plus : hier jeudi 26 janvier 2017, elle a balancé sur sa page officielle trois photos où on la voit poser fièrement à l’intérieur et devant une pâtisserie populaire, à la cité Ettadhamen, avec le commentaire qui suit :
« Un jus d’orange frais à Ettadhamen!
De retour d’une visite à l’association Amal pour la Famille et l’Enfant, l’ambassadeur Carol McQueen a marqué une pause pour prendre un jus d’orange frais dans une pâtisserie non loin du terminus du métro 5, Cité Intileka.
Mme McQueen a été impressionnée par la quantité des oranges exposées à la vente, aussi bien dans les magasins que dans les camions aux alentours de la station. Il n’y a rien de mieux qu’un jus d’orange très frais! »
A ce rythme, les Européens, qui ne veulent pas des oranges tunisiennes, vont finir par avoir une crise de conscience… et des regrets.
