« Ennahdha est concerné par le poste de président de la République, mais estime que la magistrature suprême ne doit pas être l’aboutissement d’une opération électorale statique, mais le fruit d’un consensus, « a affirmé son président, Rached Ghannouchi, dans une interview à France 24.
En visite à Paris, il a souligné, en réponse à une question sur une candidature par consensus du président de Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi, que le parti islamiste n’opposera pas son véto contre aucune personnalité, mais veut un président consensuel et démocrate.
Concernant le programme électoral d’Ennahdha, il a affirmé que ce programme est celui de la Révolution et est basé sur la justice sociale, la revitalisation de la culture du travail et de l’effort comme alternative à celle de la paresse, de la revendication des droits et du non accomplissement des devoirs.
D’autre part, Rached Ghannouchi a estimé que l’image de son mouvement s’est améliorée bien qu’elle ait été mise à mal à un certain moment, ajoutant que l’ex-chef du gouvernement Ali Laarayedh, est sorti par la grande porte, citant à l’appui de ses propos le fait qu’il avait signé de sa propre main la nouvelle Constitution.