Parlant hier, jeudi 1er février, devant les hommes d’affaires et les financiers [dont d’ailleurs personne n’a parlé à l’exception du Gouverneur], la présidente du FMI a évoqué la crise européenne et les très maigres perspectives de croissance dans cette zone, très importante sinon vitale, pour l’économie de la Tunisie. Elle a ainsi dit que «un point de croissance en moins pour l’Europe, est égal à deux points de croissance en moins pour la Tunisie». C’est ce qu’on appelle l’effet papillon où un battement d’aile en Asie, se transforme en tempête à l’autre bout du monde. Mais peut-être aussi que Christine La Garde essayait ainsi d’expliquer son périple dans plusieurs autres capitales, demandant une aide plusieurs milliards USD pour l’Europe !