Il y a quelques jours, le directeur général de l’énergie et des mines au ministère de l’Industrie Ridha Bouzawada, déclarait que «3 sites pétroliers ont cessé de travailler à cause des problèmes en Tunisie ». A ceux-là, s’ajoute le départ de l’Italienne ENI, ou encore Shell Exploration ou encore Enquest. «Un tel constat ne peut qu’affecter la production nationale d’hydrocarbures et surtout notre image de destination pour les investisseurs étrangers» a expliqué Mongi Marzouk dans une interview accordée à Africanmanager.
Interrogé sur le renouvellement de quelques permis de prospection, Mongi Marzouk a indiqué que «son département est en train d’appliquer la loi d’autant plus tous les contrats sont publiés sur le site du ministère ». S’agissant, plus précisément du renouvellement de permis proposée par la société El Franig et la société française Bagel, il a noté que «son département a envoyé les données économiques demandées par l’ARP dans l’attente de la prise de décision».
On notera par ailleurs, que le nombre de concessions d’exploitation d’hydrocarbures s’est élevé à 55 en 2015. Ces permis sont détenus par 57 compagnies nationales et internationales. S’agissant du nombre total des permis en cours de validité, il s’élève à 31 à fin décembre dernier dont 29 permis de recherche, 2 permis de prospection couvrant une superficie totale de 90073Km2 et 53 concessions d’exploitation dont 35 concessions en production.