Le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, qui a été invité hier lundi 21 avril par Lassâad Yaâcoubi, secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire, à retourner en France parce que n’ayant rien compris à ce qui se passe en Tunisie, a eu un avocat de choix ce mardi : Mohsen Marzouk. En effet l’homme politique, à la tête du Mouvement du projet de la Tunisie, s’est fendu d’un post sur Facebook pour prendre la défense d’Aïdi.
Pour Marzouk, les propos de Yaâcoubi en direction du ministre sont « navrants et inacceptables ». Selon lui, cette attaque porte tous les signes de la discrimination et rappelle les méthodes de l’« extrême droite ». Sur une note ironique, il rend grâce à Dieu que le syndicaliste n’ait pas exigé par la même occasion l’éviction du dixième de l’Assemblée des représentants du peuple qui parle au nom des Tunisiens résidents à l’étranger.
Enfin Marzouk a écrit que la sortie de Yaâcoubi est en contradiction avec la Constitution, le bon sens, les vertus et les valeurs de l’UGTT et de son secrétaire général.
L’histoire ne nous dit pas si cette marque d’attention de Marzouk à l’endroit de Aïdi lui est allée droit au coeur. Mais enfin on peut le supposer, avec tous les coups que reçoit en ce moment le ministre de la Santé…
