Crisis group, Think tank de la diplomatie internationale, estime dans son dernier rapport sur la Tunisie, que le mauvais rendement du pouvoir en place est à l’origine de la dégradation de la situation. Il indique ainsi que «le gouvernement est pour le moment incapable de juguler la corruption et d’étouffer les violences liées à la reconfiguration des rapports de forces locales et à la prolifération des réseaux de contrebande qui participent à l’augmentation du coût de la vie. Sa marge de manœuvre est restreinte, limitée par l’inertie bureaucratique, la multiplication des sit-in et autres mouvements de contestation, les critiques politiques qui remettent en cause sa légitimité et une conjoncture internationale morose».
- Publicité-